mercredi 23 janvier 2013

Ma publication dans les Cahiers Pédagogiques en France

Pour comprendre mon approche des compétences en histoire et géographie du programme de l'école québécoise, on peut lire mon article « Enquête en cours », publié dans Patrice Bride et Anthony Lozach, dir., Développer des compétences en histoire-géographie, Cahiers Pédagogiques hors-série numérique 28, France, 2012, p. 27-29

dimanche 4 novembre 2012

Mon #edcampmtl 2012

Enregistré avec SonicPics pour iPod.

jeudi 3 mai 2012

Année scolaire 2011-2012: monde contemporain à Curé-Antoine-Labelle

Mon fil RSS d'articles pour profs de  monde contemporain.

Suivent quatre de mes productions. Nommées « enquêtes », je suggère de les visionner d'abord en .pdf (car je suis compulsif de mise en page) puis de les modifier en .doc. Installez la police lexia pour ce faire: elle est  pensée pour les dyslexiques et gratuite.


Tensions et conflits[pdf] Tensions et conflits [doc]

Lesdites enquêtes sont conçues pour exploiter le matériel pédagogique « Immédiat » de Grand Duc. On a hâte que d'apporter nos appareils numériques (#AVAN) permette de se passer des manuels du siècle dernier tout court!

Exemple de l'enquête « richesse » du monde contemporain par profenhistoire


Encore, mon fil RSS de monde contemporain. Plein d'articles importants!

Veuillez noter que toutes les productions pour lesquelles je possède les droits sont sous licence Creative Commons (CC-BY-NC-SA)

Merci de vos commentaires!
http://twitter.com/profenhistoire - leprofenhistoire@gmail.com

mardi 13 mars 2012

Un tweet d'un de mes élèves

Autre argument  fondant la pertinence de l'#AVAN
Moi le mois passé:

mardi 8 février 2011

300 heures de géographie, en réponse à Marie-France Bazzo et Mario Dumont

Dans un article du 3 février, La Presse coiffait l’article d’Ariane Lacoursière du titre «La géographie: une matière en voie de disparition? ». Le lendemain, Marie-France Bazzo et Mario Dumont dans leur chronique chez Paul Arcand s’appuyaient sur le papier de Mme Lacoursière, mais sans point d’interrogation aucun dans leur propos. J’entends rassurer madame Lacoursière et contredire madame Bazzo et monsieur Dumont: on n’enseigne pas moins la géographie au secondaire.

Sitôt en présence de mes élèves du cours Monde contemporain que j’enseigne, je me suis souvenu de la chronique. J’y suis donc allé d’un tweet pour rappeler à madame Bazzo qu’elle s’exprimait sans avoir lu les programmes d’étude. Il faut en effet en comprendre l’articulation pour savoir que la géographie est aussi abordée de façon interdisciplinaire. J’imagine les journalistes sourciller devant la transversalité de la chose! Transversalité, le mot est lâché. S’ils se moquent, c’est par manque de connaissances et par préjugés, car c’est un plus pour la discipline qui gagne peut-être même en heures d’enseignement plutôt qu’en perdre.

Depuis que le renouveau pédagogique a atteint le secondaire, il est vrai que les 200 heures attribuées à la géographie sont devenues 150 tel que le rapportait la journaliste Lacoursière. Cependant, les connaissances de géographie physique ont été ajoutées au cours de science et technologie sous l’appellation « terre et espace » (premier cycle: ici; deuxième cycle: ici)! Cela laisse aux enseignants de géographie 150 heures pour plonger très profondément dans l’étude des territoires en géographie humaine. En cinquième secondaire, s’ajoute encore le cours Monde contemporain. En trois des cinq thèmes (population, richesse et conflits), les 100 heures dudit cours ouvrent sur de grands pans de connaissances géographiques comme je le tweetais à madame Bazzo. Peut-on alors parler d’une réduction des heures d’enseignement de la géographie? Il y a tout lieu de croire au contraire!

Mais tentons l’expérience. Dans cette chronique, Bazzo raconte le cas du neveu montréalais d’une amie de son conjoint (on ne précise pas son âge) qui ignore où se trouvent les Laurentides. Pourtant, dans le programme de géographie, un des territoires à l’étude est une région touristique du Québec ou du Canada. Puisque Montréal est déjà à l’étude obligatoirement en tant que territoire métropole et Québec à titre de territoire patrimonial, les manuels ont pour plusieurs arrêté leur choix sur la région du mont Tremblant. C’est vrai que le choix d’une région touristique pourrait être la Gaspésie ou le Saguenay-Lac-Saint-Jean, mais vu que l’esprit du programme incite aux comparaisons, un.e enseignant.e consciencieux qui privilégie l’étude du Rocher Percé ou du fjord du Saguenay mentionnera certainement les autres pôles d’attraction touristique du Québec en les localisant.

Le second exemple amené par Marie-France Bazzo est la compréhension nécessaire de la géographie pour comprendre les enjeux de la mondialisation. Si celle-ci avait davantage de personnes convaincues par la réforme dans son entourage, on lui dirait que « les multinationales et leur déplacement vers des pays en développement » est la connaissance prescrite par le programme pour fonder la compétence 3 lors de l’étude d’un territoire industriel du Québec ou de l’Ontario des Grands Lacs. La dimension géographique de la mondialisation est encore approfondie par les thèmes de population et de richesse dans le cours Monde contemporain de secondaire 5. En histoire de secondaire 2, lors de l’étude des réalités sociales de l’industrialisation et de l’expansion du monde industriel (voir ici), on avait déjà eu l’occasion de faire l’histoire des puissances industrielles du 19e siècle et de leurs empires coloniaux jusqu’à la colonisation de l’Afrique.

Jamais ai-je appris autant, de mon temps! Le cours de secondaire 1 était presque entièrement consacré aux connaissances de géographie physique que les cours de science et technologie aujourd’hui dispensent (la Terre dans l’univers, la formation du relief terrestre, le dynamisme interne de la Terre, la météorologie). J’adorais être l’enseignant qui faisait découvrir ces contenus, mais je me souviens encore de mon émerveillement quand je lus les programmes tellement plus riches et pas moins complets grâce au concours des collègues de science. Quant au cours de secondaire 3, détesté des professeurs et des élèves pour son caractère répétitif, il comportait une liste de régions administratives, de forêts et de cours d’eau à mémoriser. Qu’en gardent les Québécois aujourd’hui? Est-ce que le nombre d’heures consacré à l’étude de la géographie a diminué? Je crois le contraire!

Les derniers exemples que madame Bazzo mentionne sont les besoins en eau des États-Unis qui les font convoiter notre richesse, ainsi que la densité de l’occupation de la vallée du Saint-Laurent pour comprendre l’opposition des citoyens à l’exploitation des gaz de schiste. Dans le cas de l’eau, le thème de l’environnement dans le cours Monde contemporain porte entre autres sur la gestion de la rareté des ressources. En géographie au premier cycle, l’élève avait déjà étudié les aménagements que la Californie agricole a dû faire pour étancher sa soif, en guise de comparaison avec le milieu agricole de la vallée du Saint-Laurent prescrit au programme de géographie comme territoire agricole national. Il s’agit aussi bien sûr du principal espace géographique des cours d’histoire nationale de secondaire 3 et 4! La deuxième réalité sociale de secondaire 3 porte spécifiquement sur l’émergence d’une société française en Amérique, la Nouvelle-France. L’élève doit être ainsi à même de comprendre pourquoi les abords du Saint-Laurent sont encore les plus peuplés aujourd’hui.

« On est des citoyens plus endormis si on ne connaît pas notre géographie » affirme madame Bazzo. On sera là-dessus parfaitement d’accord avec elle. C’est vrai aussi qu’on connaît assez mal notre géographie, au Québec comme en Amérique du Nord, et qu’il faudrait y remédier. Je pense avoir toutefois fait la démonstration que l’élève québécois qui développe une compétence à comprendre les enjeux de géographie le fait sur la base des connaissances que madame Bazzo elle-même juge pertinentes. Oui, et pas moins qu’avant, on enseigne aujourd’hui la géographie!

Ajout: À la Une du National Post du 18 janvier 2013, les connaissances générales en géographie des étudiantes et étudiants universitaires de Terre-Neuve sont dites préoccupantes. Les anciennes façons d'apprendre ne fixent pas beaucoup plus de connaissances en mémoire, une des raisons du apprend à apprendre!

jeudi 1 octobre 2009

Changement de fonction du Blogue histoire et société


Jusqu'à aujourd'hui, ce blogue servait nos cours. Je compte le cultiver encore mais dans notre communauté facebook (http://on.fb.fbpourlecerveau)

Je compte continuer de me servir de cet espace comme lieu où partager les «enquêtes» d'histoire et de géographie que je bâtis pour mobiliser les connaissances des élèves dans la logique des compétences du programme de l'école québécoise.  

Veuillez noter que toutes les productions pour lesquelles je possède les droits sont sous licence Creative Commons (CC-BY-NC-SA)

vendredi 11 septembre 2009

Mon 11 septembre 2001

Le 11 septembre 2001, alors à mi-parcours du baccalauréat en éducation secondaire, ma copine étudiait en technique d'architecture. Comme nous n'avions jamais des cours les mêmes jours cette session là, j'allais fréquemment jusqu'au Cégep du Vieux-Montréal avant de rentrer chez les parents.

Revenu sur Montréal-Nord, j'eus ce moment de surprise entière de trouver Monsieurmonpère branché sur RDI qui diffusait les images de cette tour d'où se dégageait ce nuage de fumée noire. La première tour s'était effondrée avant mon arrivée. « Quelle erreur de pilotage horrible » fut ma première pensée, une naïveté instantanément dissipée en apprenant que ça n'était pas un mais deux avions de ligne qui avaient frappé les gratte-ciels. À ma décharge, de détourner un avion pour l'utiliser comme projectile n'avait pas été imaginé par grand monde encore à cette époque. Les journalistes pointaient déjà du doigt Oussama Ben Laden, commanditaire d'autres attentats contre les États-Unis depuis une décennie. Quant à moi, j'assistais à l'effondrement de la 2e tour à 10h28, du moins du peu qu'on pouvait distinguer à travers l'épais nuage. C'est moi qui apprendra la nouvelle à copine au téléphone après son cours.

Voilà mon rapport au 11 septembre: avoir pu partager mon anéantissement avec une futur spécialiste de l’architecture, capable d’émettre des hypothèses pour expliquer les effondrements. Quel est le tien? En ce qui a trait à ma copine, son champ d'étude venait de s'enrichir pour toujours de considérations urgentes pour la solidité des structures face aux chaleurs infernales d'un incendie massif terroriste. On connaît la suite des événements dans l'international.

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-La série « The Big Picture » du Boston Globe a un dossier d'images toujours marquant pour illustrer les événements.
-L'Agence « Influence Communication » a fait revivre cette affiche publicitaire française de 1979 qui aurait un tout autre sens aujourd'hui!aujourd'hui!
-Le 11 septembre 2001 a jeté de l'ombre sur l'autre 11 septembre, celui de 1973 au Chili. Autre lien, plus profond, sur histoiregéobox le jukebox de l'histoire.

samedi 18 avril 2009

Cultivez votre identité numérique: vous sur le oueb

Vous ne le savez pas encore mais « une formation en #identité numérique va devenir un incontournable de la formation fondamentale » affirme Philippe Bonneau. Voici la meilleure ressource que je connaisse à cette fin:

Les réalités augmentées: des objets physiques qui deviennent des réalités virtuelles



Une chance que le futur existe!

vendredi 17 avril 2009

Le blogue de François Guité

Pour mes élèves de leadership et autres lecteurs de mon blogue, je recommande vivement le carnet de François Guité, véritable passionné d'éducation et pépinière d'idées pour changer le monde et nos écoles.

http://www.francoisguite.com/

Bonnes découvertes!

jeudi 9 avril 2009

Carte du monde des exécutions en 2008 d'après Amnistie Internationale



Technologiquement, on aime vraiment le zoom et autres subtilités de cette carte thématique très 2009. Politiquement, on se confond à comparer la Chine, l'Iran et les États-Unis. Sommes-nous vraiment au 21e siècle? Heureusement on se console quand on lit des nouvelles comme l'abolition de la peine de mort au Nouveau-Mexique.

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Aussi, la carte de la connectivité région-ville-monde:

mardi 3 mars 2009

Microsoft rêve un peu

<a href="http://video.msn.com/?mkt=en-GB&playlist=videoByUuids:uuids:a517b260-bb6b-48b9-87ac-8e2743a28ec5&showPlaylist=true&from=shared" target="_new" title="Future Vision Montage">Video: Future Vision Montage</a>
Pour mousser le travail de son équipe de recherche et développement, Microsoft rêve 2019. Joli.

jeudi 29 janvier 2009

L'artiste Cerebral Vortex

...que j'ai découvert grâce au blogue de Scott C:


Cerebral Vortex & Kissey Asplund - HeyCat.

Tout comme je m'en voudrais de ne pas partager ce vidéo d'autodéfense hilarant:

jeudi 22 janvier 2009

« On fonctionne à partir d'une souris qui déplace le curseur à l'écran »

Parions que notre époque informatique ressemblera aussi à l'âge de pierre dans 25 ans quand on puisera dans les archives.

Extrait du téléjournal, 1984.

mercredi 21 janvier 2009

Inauguration: le dossier du Boston Globe

Contreplongés ou vues aériennes saisissantes: la qualité des 48 photos plein format du dossier du Boston Globe est exceptionnelle.
Cliquez sur l'image pour y accéder.

Serment et discours d'inauguration d'Obama

Notez l'attitude du plus grand sérieux du président pendant son discours. Il faut aussi souligner les changements de propos comme quoi les États-Unis ne peuvent plus abuser de la puissance que leur confère leur statut de première puissance du monde ou que la recherche de sécurité ne doit pas mener à prendre des raccourcis dans les droits et libertés que confèrent la Constitution.


dimanche 11 janvier 2009

Obama rétablit une tradition dans les relations canado-américaines

Via le blogue de Chantal Hébert: «Obama au Canada ou la chance de partir du bon pied »

[Barack Obama] a accepté l’invitation du Premier ministre de se rendre au Canada peu après son inauguration. Ce sera ainsi la première visite du président Obama à l’étranger.

[...] L’équipe Harper considère cette visite comme un très bon coup. D’abord parce qu’elle rétablit une tradition mise de côté à son arrivée au pouvoir par Georges W. Bush et qui voulait que le Canada soit la première destination internationale du nouveau locataire de la Maison-Blanche. [Note du profenhistoire: En 2001, Bush avait choisit le Mexique].

Ensuite, parce qu’en tandem avec le dossier incontournable de l’économie, la gestion de la relation canado-américaine est la grande priorité de Stephen Harper en 2009.

L’arrivée du président Obama va notamment avoir un impact déterminant sur la suite des choses pour le Canada en Afghanistan, en matière de changements climatiques et sur le front de l’énergie. À Ottawa, on s’attend à recevoir des appels du pied pour prolonger la mission canadienne à Kandhahar au delà de 2011 ou, tout au moins, pour continuer de jouer un rôle important en Afghanistan après cette échéance. D’autre part, le Canada rêve d’un pacte nord-américain qui arrimerait les efforts de lutte aux changements climatiques des deux pays à leurs intérêts énergétiques réciproques.

Finalement, dans un monde idéal, les faiseurs d’image conservateurs ne détesteraient pas voir un peu de la popularité du nouveau président rejaillir sur les politiques du premier ministre.