vendredi 2 mai 2008

« I ♥ Huckabees », mardi 6 mai J4 14h20 à l'amphithéâtre

Voici un extrait de ma tribune fiiilm. J'y présente « I ♥ Huckabees » de David Russell, une comédie psychologique complètement fraîche et originale, « a masterclass in controlled chaos » affirme avec justesse mon boîtier de DVD (hehe). La vie d'Albert Markovzky, 21 ans, n'a pas de sens à ses yeux, sauf pour une coïncidence qui pourrait constituer la clef de son casse-tête. Pour investiguer la chose, celui-ci rencontre deux détectives existentialistes qui lui proposent de l'espionner (!) afin de déterminer quelles sont les solutions aux questions fondamentales qu'il se pose. Ça c'est en traduisant l'affaire en mots, mais c'est fou raide! Voyez plutôt, et Soyez-y! mardi 6 mai J4 14h20, à l'amphithéâtre.

jeudi 1 mai 2008

In the shadow of the moon, documentaire sur la conquête américaine de l'espace dans les années 1960

Présenté en tribune lundi 5 mai J3!

Par l'entremise de Neil Armstrong et Buzz Aldrin de l'équipage d'Apollo 11, l'humain mettait le pied sur la lune en juillet 1969, 10 ans avant ma naissance. Voici la bande-annonce du documentaire In the shadow of the moon que j'ai vu en salle ce soir. Comme le laisse deviner son titre, la plus récente oeuvre de Ken Howard porte sur la conquête américaine de l'espace dans les années 1960. 25 hommes fouleront le sol lunaire en six missions. George Bush parle d'ailleurs d'envoyer les premiers contingents lunaires depuis 30 ans, pendant qu'on célèbre cette semaine l'anniversaire du Sputnik soviétique, le premier satellite artificiel.


En plus de pousser à la rêverie, ces quelques flashs d'images d'archives de la NASA sont le reflet d'une autre époque (l'apparence des gens d'autrefois, les habits d'astronautes préhistoriques, les machines plutôt que les ordinateurs d'aujourd'hui, le Président John F. Kennedy de son vivant, etc.); imaginez deux heures d'un traitement pareil... un régal! Je me suis vraiment trouvé plongé dans l'esprit de dépassement de soi propre à cette époque, alors qu'une nation entière espérait gagner la course à notre satellite avant leurs rivaux russes (franchir la dernière frontière, une utopie américaine proche de l'obsession).
Suggestion d'activité de perfectionnement.

Réalise le 3QPOC du programme spatial américain à partir de ce message du blogue, de la bande annonce de In the shadows of the Moon et de l'article qui suit tiré de l'encyclopédie Hachette à laquelle nous avons accès gratuitement sur le bureau virtuel.
La conquête de la Lune

Dès juillet 1960, la NASA étudiait la possibilité d'une mission d'exploration humaine sur la Lune. Cependant, comme l'avait indiqué le président Eisenhower, ce programme manquait de justifications suffisantes pour être réalisé. Le directeur de la NASA, James Webb, présenta néanmoins ce programme au gouvernement Kennedy dans le cadre d'un plan en onze points, s'étalant sur dix ans, parmi lesquels figurait la mise au point d'un lanceur lourd Saturn. Dans un contexte de concurrence stratégique avec l'Union soviétique, la construction de ces lanceurs fut adoptée, avec le soutien fervent du vice-président Johnson. Par contre, bien que le principe en fût admis, aucune avance de fonds ne fut accordée au projet Apollo lui-même, jugé moins urgent par John Kennedy.

Pourtant, un mois plus tard, sa position allait radicalement changer. Le vol d(u cosmonaute soviétique) Iouri Gagarine du 12 avril 1961, puis l'épisode de la baie des Cochons (opposant les États-Unis à Cuba), intervenu moins d'une semaine plus tard, avaient en effet sérieusement mis à mal la puissance et le prestige américains. Le président américain estima dès lors qu'il fallait restaurer au plus vite l'image des États-Unis dans le monde et, dès le 20 avril, il demanda l'établissement d'un programme spatial d'une grande ampleur, mentionnant l'éventualité de l'envoi d'un homme sur la Lune. L'agence spatiale put alors relancer son programme lunaire, dont John Kennedy annonça officiellement le commencement un mois plus tard, le 25 mai, devant le Congrès des États-Unis.

Selon les termes du président John Kennedy, les États-Unis s'étaient engagés à ce qu'un Américain pose le pied sur la Lune « avant que ne se termine la décennie » (ce qui se réalisera malgré la mort tragique du président six ans auparavant).

Conseils méthodologiques:


1- Assure-toi de bien cerner le pourquoi?.
2- Utilise l'espace de ta feuille pour que des flèches montre les relations entre les éléments (spécialement du pourquoi? vers le quoi?).