vendredi 25 juillet 2008

Obama dans les pas de Kennedy à Berlin

Au 18e siècle un Grand tour de l'Europe préparait les jeunes hommes aux fonctions aristocratiques que leur réservaient leur vie d'adulte. Façon 2008, le candidat du parti démocrate américain Barack Obama a visité l'Irak, le Koweit, la Jordanie, Israël, l'Afghanistan et se rendra bientôt en France et en Angleterre. Son but: convaincre ses concitoyens que sa stature, ses connaissances et ses compétences sont l'étoffe d'un président des États-Unis. Son périple le menait hier à Berlin, sur les traces de John F. Kennedy.

Dans un discours de 1963, le plus célèbre président américain avait proclamé « Ich bin ein Berliner » (« je suis un Berlinois »), associant son destin à celui des habitants de Berlin-ouest en quelques mots d'allemand. Depuis l'édification du mur de Berlin de 1961 qui empêchait la fuite des habitants de l'Est vers l'Ouest, les habitants de Berlin-ouest se sentaient menacés d'une invasion possible des forces communistes de l'Allemagne de l'Est dans laquelle la ville était enclavée. Le mur tomba en 1989 et l'Allemagne fut réunifiée en 1990.

Hier, 200 000 personnes se sont massés pour accueillir Obama qui y a livré un discours à la hauteur de sa réputation d'orateur. Il a été particulièrement applaudi quand il a réitéré sa volonté de retirer les soldats américains d'Irak et de freiner les changements climatiques. Cependant, malgré l'ampleur de la couverture médiatique, les Américains se soucieraient davantage d'affaires locales comme la détérioration de l'économie américaines que de la politique étrangère du pays. Obama serait ainsi en tête dans la course à la présidence mais de 4 petits points de pourcentage.


Deux démocrates américains à Berlin, JFK (1963) et Barack Obama (2008).

dimanche 20 juillet 2008

McCartney: l'événement culturel de l'année

Jusqu'à 250 000 personnes pourraient trouver leur place sur les plaines d'Abraham pour le spectacle de l'ex-Beatle Paul McCartney ce soir à 21h15. N'en déplaise à l'ombre que cela jette sur Céline ou aux quelques vagues de mécontentement provoquées par des artistes et politiciens qui auraient préféré que l'apothéose des fêtes du 400e de Québec ne passe pas par un Britannique au lieu symbolique de la défaite des Français aux mains des Britanniques en 1759, le spectacle de McCartney représente certainement l'événement culturel de l'année au Québec.

S'il est vrai qu'à part Robert Lepage et son Moulin à images, une trop faible place est faite à l'histoire dans ces célébrations, il ne faut pas je crois tomber dans l'excès inverse et regretter ce coup de maître des organisateurs qui ont pu convaincre McCartney de se commettre à ce qui sera son troisième et dernier spectacle cette année, lui qui n'avait pas mis les pieds dans la province depuis près de 20 ans. La classe et le charme de McCartney saura-t-il convaincre ses détracteurs? Qu'en pensez vous?