dimanche 17 août 2008

Les Bahamas plutôt que des grossesses à risque

« Le grand stress vécu par les femmes enceintes a des conséquences tenaces sur le développement de leurs enfants. Une étude menée par l'hôpital Douglas sur des bambins qui ont vécu la crise du verglas dans le ventre de leur mère révèle que cinq ans et demi après leur naissance, les effets sont encore perceptibles.

Les jeunes dont la mère a vécu un grand stress durant la crise de 1998 présentent des quotients intellectuels (QI) de 10 points moins élevés que ceux dont la mère n'a vécu qu'un stress léger (106 contre 116) », rapportait Ariane Lacoursière dans La Presse du 15 août. Ces résultats ont fait dire à une des chercheuses que le gouvernement québécois devrait considérer envoyer les femmes enceintes en vacances au Bahamas plutôt que de vivre les conséquences d'une grossesse à risque si une crise comparable à celle du verglas devait survenir: la prévention aurait des coûts moins élevés à long terme. L'idée d'un interventionnisme gouvernemental novateur se projetant au futur a de quoi me plaire.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Je trouve l'idée très surprenante. J'ai même un peu de misère à la prendre au sérieux. Toutefois, si la méthode fait ses preuves, je ne peux qu'approuver!

Le prof en histoire a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Le prof en histoire a dit…

Si je doute fort que ça se fasse aussi -l'État se ferait certainement critiquer par les éléments moins imaginatifs de la société- l'idée a le mérite d'attirer l'attention sur la pertinence qu'il y a à écarter les sources potentielles de stress pendant la grossesse.

Merci de suivre le blogue! J'ai plein d'idées de nouveaux articles, et trop peu de temps pour les concrétiser pour l'instant.