vendredi 14 septembre 2007

Tribune 01: Debreifing et report au lundi 24 septembre

Un immense merci de la réaction enthousiaste vous les tribuns: quand nous manquons de chaises comme c'était le cas, nous nous trouvons indubitablement devant un succès franc!

L'activité Lions de Cannes de la publicité 2006 a donc été reportée au lundi 24 septembre, au local 1132. C'est là qu'a lieu la tribune des jours 8. Je vous attendrai j'espère aussi nombreux, grayé de mon ordinateur infaillible. Pour vous aider à patienter en salivant jusque là, voici un autre des flashes publicitaires que je nous réserve. Vous êtes géants!!


mardi 11 septembre 2007

Tribune 01: extraits du festival de films publicitaires des Lions de Cannes 2006

Tu es cordialement invité-e le vendredi 14 septembre (jour 3) au local 2120 pour la Tribune 01! À cette occasion, j'aurai la chance de te présenter une sélection des meilleurs films publicitaires primés au festival des Lions de Cannes 2006. Viens-tu?

Pour t'ouvrir la curiosité (et j'espère, pas l'appétit!), voici un remarquable exemple: la pub de Burger King qui parvient presque à rendre sympathique son infect Whopper! Il s'agit d'une saynète sous forme de comédie musicale, très visuelle, plus grande que nature. Les paroles sont anglaises mais ne sont d'aucune importance.


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lundi 10 septembre 2007

Contre l'État inerte

Le quotidien Le Devoir publiait ce matin la montée aux barricades de Marc Chevrier, professeur de sciences politiques à l'UQAM contre ce qu'il nomme l'État inerte, l'attitude de plus en plus fréquente des gouvernements québécois et canadien de s'en remettre à des commissions d'enquête (la Commission Taylor-Bouchard sur les pratiques d'accomodements raisonnables, par exemple) plutôt que d'exercer le pouvoir comme il a été élu pour le faire.

Selon M. Chevrier, ceci « signale la démission du pouvoir au regard de ses responsabilités profondes, (morales,) éthiques et politiques ». « Dès qu'une question complexe surgit, on s'interdit d'en débattre sur la place publique et on remet le dossier (...) dans l'espoir que la question va s'effacer. Il y a là l'évident laisser-faire moral d'un État minimal, (...) sans subtance éthique ou politique ».
J'avoue trouver cette réflexion très porteuse. Ne sommes-nous pas en droit d'avoir des gouvernements qui ont le courage de leurs idées ou bien est-ce que tous nos élus aiment tellement le pouvoir qu'ils préfèrent gouverner selon les idées populaires dans les sondages et éviter de se mouiller? Qu'en pensez-vous?

dimanche 9 septembre 2007

Paprika

J'ai vu Paprika de Satoshi Kon au Cinéma du Parc, l'animé japonais qu'on vante le plus depuis Spirited Away (Miyazaki, 2002). Je ne suis ni un grand connaisseur ni un grand amateur du genre mais on est ici devant un délice postmoderne aux mérites artistiques inouïs!

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La bande annonce multiplie les flashes mais ne révèle pas combien sont formidables les animations quand elles sont ininterrompues. Courez voir ça ou bien exigez-le au club vidéo!

Les acteurs du cirque politique forcés de rivaliser en stratégies

Ça brasse dans les capitales que sont Québec et Ottawa. Pendant que Stephen Harper, le premier ministre du Canada, a retardé d'un mois le retour des députés en prorogeant le Parlement pour pouvoir écrire un nouveau discours du trône qui ciblera des priorités neuves dans l'espoir de séduire l'électorat; Jean Charest, le premier ministre du Québec, a dû sacrifier deux de ses proches conseillers pour apaiser la grogne de ses députés.

La série télé Bunker le Cirque (Luc Dionne, 2002) ou des livres comme Le Tricheur et le Naufrageur (Jean-François Lisée, 1994-1995) ont illustré l'une par la caricature, l'autre par l'histoire combien l'arène politique peut être sans merci, à quel point les débats peuvent être orageux derrière la belle unanimité affichée par un parti. C'est le cas ici.

Encyclo: 2007 et 2006 ont vu l'élection de gouvernements minoritaires au Québec ainsi qu'au Canada, c'est à dire que les partis au pouvoir n'ont pas su obtenir la majorité des sièges en jeu et qu'ils doivent donc s'associer à d'autres formations politiques pour pouvoir faire accepter leurs projets de loi. S'ils n'y parviennent pas, de nouvelles élections sont convoquées. Au pays, les gouvernements minoritaires sont rares.

Le Devoir de mercredi dernier relatait que depuis la quasi-défaite de Charest aux élections de l'an dernier, les intentions de vote en sa faveur qui demeurent très basses provoquent beaucoup d'insatisfaction dans son parti. C'est dans ce contexte que le directeur du cabinet du premier ministre et son directeur des communications ont annoncé leur départ. Les vedettes du parti comme Jean-Marc Fournier auront sans doute leur mot à dire dans la nomination de leurs successeurs.

Pendant que la machine à rumeur commence à faire des prévisions quant à la date du départ de Charest lui-même, celui-ci se cantonne à dire que son leadership n'est pas remis en question et qu'il entend mener les troupes libérales à la victoire lors des prochaines élections, que les dossiers du développement durable, du développement économique et régional, que la question de l'identité ainsi que les relations interprovinciales seront ses priorités de l'automne. Le premier ministre a également évoqué qu'il serait bon que le Québec connaisse une TRÊVE ÉLECTORALE l'an prochain (??!) pendant le 400e anniversaire de Québec. Ce dernier argument est loin d'avoir convaincu les journalistes ainsi que les partis d'opposition. Nous en reparlerons.