samedi 20 septembre 2008

Culture en péril, la vidéo

À l'émission de Marie-France Bazzo cette semaine, le chroniqueur de La Presse Vincent Marissal affirmait que les compressions budgétaires des Conservateurs de Stephen Harper en culture sont faites pour plaire à l'électorat canadien qui croit qu'il faut réduire les enveloppes aux artistes pendant que l'économie se porte mal.

On a d'abord cru que les électeurs québécois puniraient le premier ministre sortant pour ne pas respecter la culture d'ici. Au contraire, les sondages n'ont jamais montré Harper si fort: est-ce dire que les Québécois croient que les artistes à succès sont gâtés et que les autres sont inutiles? Le milieu artistique est isolé alors que seuls les médias semblent se plaindre de la situation. Michel Rivard, Stéphane Rousseau et des réalisateurs québécois anonymes ont mis en ligne hier la meilleure dénonciation de la situation, une mordante satire de l'inapplicabilité des nouvelles consignes du ministère des affaires culturelles.

Mise à jour: Ce matin@René Homier-Roy (21sept.), la journaliste Chantal Hébert faisait valoir à juste titre que, si elle est bien faite, la contre-attaque de Rivard et al est « remarquablement hors propos ». Ce n'est pas le caractère anti-francophone qui ressort des politiques de Harper mais « une façon d'aborder la culture qui est une agression contre [l'idée] qu'on se fait du Canada en matière culturelle », pas une agression contre les francophones (les anglos voient leurs manifestations culturelles coupées tout autant). Des observations pertinentes.

mardi 16 septembre 2008

Garnotte mélange politique et actualité alimentaire

Caricature drôlatique de Garnotte qui égratignait chacun des quatre chefs des principaux partis fédéraux dans Le Devoir du lundi 15 septembre.


Stephen Harper, « vieux bleu », le bleu est la couleur de son parti (conservateur) et vieux parce que ses valeurs conservatrices (loi et ordre, famille conventionnelle, réduction d'impôts, non-intervention du gouvernement, militarisation de la société) sont un retour aux années 80.

Stéphane Dion, « le tournant vert », du nom de la politique environnementale (fleurie) au coeur du programme du parti libéral pour laquelle les Canadiennes et Canadiens ne démontrent pas plus d'enthousiasme que pour le chef lui-même (pâte molle). Ça va mal pour les libéraux fédéraux rapportent les sondages.

Jack Layton, « le chef qui rit », parce que l'ami Jack du Nouveau Parti Démocratique est toujours de bonne humeur mais manque peut-être de profondeur. Il a la boucle d'oreille du fromage appelé « La vache qui rit ».

Gilles Duceppe, « bloc de p'tit Québec » et sa date de péremption en 1995 rend compte de la critique fondamentale qui a été faite du Bloc Québécois depuis le tout début de la campagne: plusieurs pensent que le Bloc a fait son temps et qu'il n'est plus un choix valable pour le Québec. Je ne suis toutefois pas de ceux-là.

dimanche 14 septembre 2008

Pas le temps de bloguer...


L'expérience post-it d'EepyBird de Eepybird sur Vimeo. Avec huit planifs par semaine, mon cerveau est tout aussi mobilisé ces derniers temps! Plus d'entrées au blogue bientôt, j'espère.

Atmosphir, créez vos propres jeux vidéos

Le message suivant a été écrit par un de mes blogueurs favoris, François Guité.

« L’opposé du jeu n’est pas le sérieux mais la réalité ». (Sigmund Freud)

Le jeu vidéo évolue lui aussi vers les utilisateurs. Compte tenu de l’engouement qu’il suscite chez les jeunes, qui peut prévoir l’impact des nouvelles applications qui permettent de créer et de distribuer ses propres jeux. Spore fait déjà des petits sur la Toile. Le prochain à faire des vagues sera vraisemblablement Atmosphir, une application pour la création de jeux 3D, primée par TechCrunch, qui fait de la conception un jeu d’enfant. Voyez seulement la vidéo promotionnelle pour un aperçu de son attrait.