samedi 6 octobre 2007

Les brèves

Économie. La tendance se confirme: la retraite des baby-boomers continue d'entraîner le taux de chômage à la baisse. Il se chiffrait à 5,9% au Canada et 6,9% au Québec en septembre. Il s'agit de la meilleure performance de la province depuis 1974, une grande promesse d'enrichissement pour toutes celles et ceux qui seront sur les bancs d'école assez longtemps pour se rendre indispensables à leurs employeurs!

Politique. Les stratèges conservateurs tenteraient de forcer le jeu pour que les partis d'opposition renversent le gouvernement minoritaire Harper révélait Le Devoir ce matin. La date du lundi 26 novembre serait alors retenue pour la tenue des prochaines élections fédérales. À suivre.
Formule 1. La recrue Lewis Hamilton sur McLaren-Mercedes a été contraint à un abandon dramatique au Grand Prix de Chine, lui qui n'avait qu'à finir dans les points pour se mériter l'exploit de remporter le championnat des pilotes dès sa première saison. Ses adversaires Alonso (McLaren) et Räikkönen (Ferrari) pourront maintenant aussi rêver de championnat dans deux semaines au Brésil, dernière course de la saison.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Je sais que la retraite des Baby-boomers va réduire le taux de chômage mais à quel prix? Si je me souvien bien, l'age de la retraite devrait passer de 60 à 65 ans ( alors quel les experts disent que nous vivront moins vieux que la génération précédente) et le coût du systeme de santé sera beaucoup plus cher.

Ps: Est-ce que c'est très récent de dire que le futur sera si atroce? Car pour l'instant, je devrais mourir plus tôt que mes parent, avec moins d'argent (jobboom), dans une chaleur atroce à cause des réchaufement climatiques, noyé par la fonte des glacier ou d'une maladie cardiaque car l'héritage génétique... ha, il y a aussi le diabète, la grippe aviaire, le sras, le sida. De plus, bonne chance pour aller dans la forret boréale, il parrait qu'il n'y en a plus, et kyoto est "busté" par les sable bitumineux d'alberta et comme les vents domminants du canada viennent de l'ouest on écope aussi des centrale thermique d'ontario qui nous envoient leurs pluie acides...

Vivement le bug de l'an 2000.

Le prof en histoire a dit…

Ça n'est pas récent non: pense au sectes qui croient que l'apocalypse nous pend au bout du nez, ce pourquoi aussi faut-il distinguer les vraies des fausses menaces.

Par exemple, comment se pourrait-il qu'avec les améliorations dans l'alimentation et les percées médicales, nous vivions moins vieux que nos parents? J'ai bien l'intention de connaître l'an 2100 moi! Objectif: 121 ans.

Le cas des boomers est aussi particulier. Ils ont profité d'une époque où nous étions moins conscient de nos responsabilités en tant qu'être humains. Avoir vécu aveugles les rend moins préoccupés mais à côté du réel. Dans une perspective plus large, leurs parents ont eu une vie beaucoup moins favorable (pas d'assurance-maladie, pas de revenus de retraite, éducation limitée..) que celle qui est la nôtre.

Arsaniit a dit…

Tout en suivant mes cours de géographie de l'an dernier, j'ai eu plusieurs questionnements au sujet de la croissance démographique et peut-être pourras-tu m'apporter davantage de précisions à ce sujet.

Si j'ai bien suivi, et je le crois, les Baby-Boomers sont les bébés de l'après guerre si on veut, parce que les hommes revenaient à la maison et tout après une grande absence! On a donc eu une grande augmentation du taux de natalité au Québec à cette période, entraînant une évolution majeure dans notre société.

De ces jours-cis, comme vous êtes en train d'en discuter un peu, on entend parler de la retraite qui arrive et des hôpitaux qui vont être encore plus remplis qu'ils le sont (et pas seulement à cause du vieillissement de la population! À ce sujet, avez-vous vu au téléjournal ces derniers jours la petite fille qui nous énumérait toutes ses allergies? Il parrait que c'est en haussse et qu'on ne comprend pas pourquoi... Prochain problème de santé majeur avec l'asthme? À suivre...).

Voila, donc ma mise en contexte est faite. La population vieillit, et on l'a vu sur tous nos petits graphiques l'an dernier! Cependant, au lieu de se concentrer sur le grossissement de la courbe de natalité causé par les Baby-Boomers, mon regard s'est tourné vers les deux extrémités de cette courbe: l'avant et l'après Baby-Boomer. Résultat: Presque identique?!

C'est ce qui m'a ammené à me poser plusieurs questionnements. Serais-ce si problématique que l'on revienne à l'ancient taux de natalité? Qu'est-ce qui est le taux de natalité normal au fond? Doit-on s'alerter parce qu'il descend, ou est-ce normal puisque ce n'était qu'une "brisure" dans la ligne? Est-on en train de revenir au taux normal, au fond?

Tout en m'inquiétant des impacts que causeront le retrait de tant de personnes du marché du travail, je me dis que peut-être que nous sommes en train de revenir vers ce que notre société devrait avoir l'air...

Est-ce un raisonnement erronné?

Le prof en histoire a dit…

Chère Vanessa, il y a nécessairement des erreurs qui t'empêchent de poser le problème comme un retour à la normale.

Pour que la population d'un territoire se maintienne, le taux de natalité doit être de 2,1 enfants par femme. Ainsi sont remplacés papa, maman et 0,1mort avant d'avoir eu des enfants.

Le baby boom voyait 4 naissances par femme, pas plus pas moins que par les décénnies d'avant. Si tu as raison de poser la guerre comme une interruption momentannée, nos 1,5 enfants par femme d'actuellement ne sont pas comparables à une autre période de l'histoire où suffisamment d'hommes se trouvaient dans la société.