mardi 8 janvier 2008

L'école québécoise: cinquième meilleur système d'éducation du monde!

Selon toi, à quel rang se classerait l'école québécoise au niveau mondial? Établir un classement des différents systèmes éducatifs mondiaux, voilà le but du PISA, le Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves. Depuis 2000, c'en est déjà la troisième enquête. Il mesure la performance de l'ensemble des élèves des États-Unis, de la France, de la Chine, de la Finlande et des quelque 70 autres régions ou pays en mathématiques, en sciences et en langues. Et notre Québec dans tout cela? Malgré les critiques qu'il essuie souvent, notre système d'éducation permet aux jeunes québécois d'offrir un excellent rendement année après année.

Eh oui! S’il est vrai que la Finlande se distingue comme l'exemple à suivre en la matière, on doit considérer que le Québec fait aussi figure de meneur. Celui-ci jouirait de deux atouts en particulier pour se distinguer: des écarts riches-pauvres moins prononcés et une bonne intégration des enfants d'immigrants. Les élèves québécois se classent ainsi 5e au classement mondial, immédiatement après ceux de Taïwan, Hong-Kong, de Corée du Sud et de Finlande. Il y a de quoi se féliciter!

Pourquoi porter une attention si grande aux tests de ce genre? Plaçons nous dans le contexte d'un ensemble de sociétés florissantes, où un roulement économique constant est nécéssaire. Par ses choix de société (salaire minimum, normes du travail, syndicalisation), le Québec se voit dans l'impossibilité de compétitionner avec des pays comme la Chine ou l'Inde quant au coût de la main d'oeuvre. Comment nos dirigeants d'entreprise pourront-ils alors s'y tailler leur place? Simplement grâce à leur capacité d'innovation qui semble illimitée. N'est-ce pas un bon départ de savoir que les citoyens de demain auront les compétences pour donner au Québec ce nouvel essor? Quand l'EEIL t'amènera à te casser la tête sur les notions les plus compliquées, souvenons-nous que nous contribuons à l'affirmation mondiale du Québec en éducation, l'un des aspects les plus nobles d'un État! (écrit par Vanessa Berger)

4 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est bizarre quand même puisque d'après une étude que j'ai lu, certains élèves de secondaire 3 on la force en francais d'élève de 6e année.

Le prof en histoire a dit…

Ce qui se produit aussi ailleurs, j'imagine!

Arsaniit a dit…

Hii probablement oui! Ma prof de français nous a montré certaines phrases écrites par les élèves de 6e année aux examens d'admission et c'était assez horrible merci! On a beau dire "oui oui mais ils sont petits", c'est pas normal! La totalité des gens dans ma classe de français sont d'accord que même en se forcant, il est impossible de faire autant de fautes! C'est pas des blagues! Je n'ai malheureusement pas d'exemple en tête pour l'instant!..

Anonyme a dit…

=0
Certains élèves de 3e secondaire auraient une force, en français, équivalente à celle d'un élève de 6e année?
Rooh. Décevant..

Bel article Vanessa!! =D