mercredi 2 avril 2008

Activité: Jean Charest et la gestion des affaires de l'État

Dans une réponse en commentaire à ce message, les élèves résument, en moins de 130 mots, le texte « Le plaisir de jouer » de l'éditorialiste Michel David publié dans Le Devoir le 27 mars 2008. Ce faisant, ils répondent à la question: « par sa lettre aux journaux lors de l'anniversaire de sa réélection, Jean Charest inscrit-il sa manière d'intervenir et gérer les affaires de l'État dans la continuité ou le changement? »

ou (parce que l'activité est longue),

ils désignent les citations qui leur semblent les plus importantes pour que JD complète leur travail.

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Résumé

Jean Charest veut instaurer un libre-échange avec l'union Européenne et créer un nouveau système economique avec l'Ontario pour exporter plus de produits pour continuer à concurencer la Chine.le gouvernement Charest a opté pour une série de petits gestes concrets politiquement inoffensifs: le bulletin chiffré, l'élimination de la malbouffe dans les écoles, la loi sur les armes semi-automatiques, etc.

Frédérick Giroux
Gabrielle Girard

Anonyme a dit…

Voici des extraits importants selon moi:

-Avec son «plan québécois des infrastructures publiques» dévoilé l'automne dernier, le gouvernement a réussi à faire passer pour un grand exploit le fait de rénover des viaducs dangereux pour la sécurité publique et des écoles dont les toits menacent de s'écrouler sous le poids de la neige.

-Au printemps dernier, M. Charest a certainement eu la main plus heureuse dans la composition de son conseil des ministres. Introduire le principe de la parité entre les hommes et les femmes était non seulement un geste dont la portée symbolique était considérable, cela a surtout eu pour effet d'accroître la qualité générale du cabinet.

-À ce jour, la perspective d'une entente de libre-échange pour le moins hypothétique avec l'Union européenne et la négociation d'un nouvel accord sur le commerce avec l'Ontario n'ont pas eu un grand écho dans la population.

-On a évoqué avec raison les changements dans l'entourage du premier ministre et la métamorphose que lui-même a subie. Comme les analystes de hockey l'ont répété pendant toute la saison en parlant d'Alex Kovalev, M. Charest semble avoir retrouvé le plaisir de jouer.

Depuis son arrivée à Québec, en 1998, il semblait toujours tendu, presque malheureux. Une fois qu'il a compris les limites que lui imposait son statut minoritaire, c'est comme si M. Charest avait décidé de faire contre mauvaise fortune bon coeur.

Anonyme a dit…

Par sa lettre aux journaux lors de l'anniversaire de sa réélection, Jean Charest inscrit-il sa manière d'intervenir et gérer les affaires de l'État dans la continuité ou le changement? ».

LE NOUVEL ESPACE ECONOMIQUE

« Depuis l'automne dernier, il reprend le même refrain du «nouvel espace économique» au moins une fois par semaine.

À ce jour, la perspective d'une entente de libre-échange pour le moins hypothétique avec l'Union européenne et la négociation d'un nouvel accord sur le commerce avec l'Ontario n'ont pas eu un grand écho dans la population. »

2003 VS 2008

« Les libéraux avaient été élus le 14 avril 2003 sur la promesse de faire obstacle au «dumontisme» et on leur découvrait soudainement la même allergie au «modèle québécois» que l'ADQ. Six mois après les élections, les rues étaient noires de manifestants en colère. »

« À défaut de pouvoir se lancer dans les grandes réformes, le gouvernement Charest a opté pour une série de petits gestes concrets politiquement inoffensifs: le bulletin chiffré, l'élimination de la malbouffe dans les écoles, la loi sur les armes semi-automatiques, etc. »

QUI AIDE Charest ET COMMENT ?
« Au printemps dernier, M. Charest a certainement eu la main plus heureuse dans la composition de son conseil des ministres. Introduire le principe de la parité entre les hommes et les femmes était non seulement un geste dont la portée symbolique était considérable, cela a surtout eu pour effet d'accroître la qualité générale du cabinet. »

Anonyme a dit…

Michel David indique que le gouvernement Charest n’a su exécuter de projets d’envergures. Il a voulu calmer les craintes de la population en s’attaquant à des dossiers mineurs tels que L’abolition de la mal bouffe dans les écoles. Ayant voté à 60 % en faveur de la réélection du parti libéral, les Québécois se montrent satisfaits de ce gouvernement. Pourtant, Michel David affirme que les gens ne sont pas satisfaits mais plutôt soulagés. Il affirme aussi que l’accord de libre-échange Européenne sur laquelle Charest vend son programme politique n’est pas un projet qui soulèvera l’intérêt de la population. Il semble aussi remarquer que Jean Charest est plus heureux puisqu’il a atteint la popularité qu’il n’avait pas en 2003, lors de sa première année en tant que premier ministre.

Anonyme a dit…

Michel David indique que le gouvernement Charest n’a su exécuter de projets d’envergures. Il a voulu calmer les craintes de la population en s’attaquant à des dossiers mineurs tels que L’abolition de la mal bouffe dans les écoles. Ayant voté à 60 % en faveur de la réélection du parti libéral, les Québécois se montrent satisfaits de ce gouvernement. Pourtant, Michel David affirme que les gens ne sont pas satisfaits mais plutôt soulagés. Il affirme aussi que l’accord de libre-échange Européenne sur laquelle Charest vend son programme politique n’est pas un projet qui soulèvera l’intérêt de la population. Il semble aussi remarquer que Jean Charest est plus heureux puisqu’il a atteint la popularité qu’il n’avait pas en 2003, lors de sa première année en tant que premier ministre.

Anonyme a dit…

El houcine boudoukha et lucas

L’espace économique Québécois


- « On ne peut pas dire que le premier ministre Jean Charest ait péché par excès d'originalité dans le texte qu'il a fait publier dans les journaux d'hier pour souligner sa première année à la tête d'un gouvernement minoritaire. Depuis l'automne dernier, il reprend le même refrain du «nouvel espace économique» au moins une fois par semaine. »

- « Les libéraux avaient été élus le 14 avril 2003 sur la promesse de faire obstacle au «dumontisme» et on leur découvrait soudainement la même allergie au «modèle québécois» que l'ADQ. Six mois après les élections, les rues étaient noires de manifestants en colère. »


- « Si la résurrection de M. Charest est remarquable, l'amélioration de la stratégie de communication du gouvernement l'est tout autant. Il est souvent moins important d'agir que de faire savoir qu'on agit. Si on y met le paquet, la multiplication des plans, des comités et des «chantiers» peut même tenir lieu d'action. »

-« Il est vrai qu'à la différence des dernières années, le gouvernement a su éviter les erreurs non provoquées comme les subventions aux écoles privées juives ou la vente du mont Orford. On semble maintenant consacrer plus d'énergie à éteindre des feux qu'à en allumer. »

Anonyme a dit…

Extraits importants :


Depuis l'automne dernier, Jean Charest reprend le même refrain du « nouvel espace économique »

À ce jour, la perspective d'une entente de libre-échange pour le moins hypothétique avec l'Union européenne et la négociation d'un nouvel accord sur le commerce avec l'Ontario n'ont pas eu un grand écho dans la population.

Au début de son premier mandat, le gouvernement Charest avait réussi à inquiéter tout le monde avec ses projets de «réingénierie» de l'État.

Les libéraux avaient été élus le 14 avril 2003. […] Six mois après les élections, les rues étaient noires de manifestants en colère.

Paradoxalement, le rapport Castonguay […] a plutôt permis au gouvernement Charest de s'en faire le défenseur, alors que le PQ est demeuré muet.

À le voir rigoler à l'Assemblée nationale ou en conférence de presse, il lui arrive maintenant de rappeler Robert Bourassa qui, même dans les moments difficiles, réussissait toujours à trouver un côté amusant à la politique.


Nesrine Moulay et Éloïse Pelletier
Groupe 311

Le prof en histoire a dit…

Selon le chroniqueur Michel David, la lettre aux journaux de Jean Charest inscrit sa manière d'intervenir et gérer les affaires de l'État dans le changement. Ce ne serait pas le thème du « nouvel espace économique (avec l’Europe) » qui serait original mais le fait qu’il s’agisse d’une autre « geste concret [qui s’avérerait] politiquement inoffensif » s’il déplaisait ou ne se concrétisait pas. À son élection en 2003, M. Charest aura multiplié les politiques impopulaires comme en voulant moderniser l’État en s’attaquant au modèle québécois. Aujourd’hui toutefois, les « petit[e]s » mesures comme l’élimination de la malbouffe dans les écoles font partie d’un nouveau plan d’action moins ambitieux où il faut surtout éviter les erreurs non provoquées (la vente du mont Orford) et les « [ministres] faibles ».